Origine des noms

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de la branche Mandereau

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ADAM
Le premier homme ('adham = homme). Nom biblique formé sans doute sur l'hébreu 'adhamah (= terre, argile rouge), ou 'adhom (= rouge).

ALORGE
C’est en principe le surnom d'un producteur d'orge

ALY
Porté autrefois dans l'Orne, c'est une variante d'Alix (la correspondance des deux noms est attestée dans des textes anciens), ancien nom de baptême féminin. Il s'agit d'un matronyme (nom transmis par la mère) correspondant à un prénom féminin très en vogue au moyen âge. C'est un nom de personne d'origine germanique, Adalhaid, qui est a donné aussi la forme savante Adélaïde (adal = noble + haid = lande).

ARCHAMBAULT
c'est un nom de personne d'origine germanique, Arcanbald, Ercanbald (ercan = sincère + bald, bold = audacieux).

BAILLY
Correspond à la fonction de bailli, le représentant légal du seigneur dans le village, tandis que les consuls étaient élus chaque année par la population.

BARAGE
Nom assez rare, C'est soit le surnom de celui qui percevait le droit de barrage (droit de passage prélevé sur les denrées), soit un toponyme évoquant le lieu où se percevait ce droit.

BARRE
Il s'agit à l'origine d'un toponyme, Sens du toponyme : sans doute un éperon rocheux (également lieu clôturé).

BAUDRU
Sans doute un surnom donné à celui qui est sale, recouvert de boue, ou encore un toponyme désignant un terrain boueux (occitan baldra, baudra = boue).

BAZIN
c'est un ancien nom de baptême d'origine germanique, Basinus (diminutif de baso = combat).

BELANGER
A l’origine, les Bélanger ont la même origine étymologique que les Béranger. Ces deux patronymes dérivent du nom de personne germanique « Beringari » (de bar = ours et de gari = prêt).

BENARD
C'est une variante de Bernard, provoquée par un phénomène appelé dissimilation ( le premier r s'est amuï, à cause de la présence du second. Dans les Pyrénées-Orientales, c'est le phénomène inverse qui s'est produit : Bernard > Bernat).

BERCHER
Il semble s'agir d'un nom de personne d'origine germanique, sous la forme Berachar (VIIe siècle). Racines probables : beraht = ours + hari = armée. Variante : Berchier, ou un nom de métier (celui qui fait des berceaux).

BICHON
On le considère parfois comme une aphérèse de barbichon (nom de chiens à poil long), mais barbichon et bichon ne sont attestés avec ce sens qu'à la fin du XVIe siècle, ce qui est trop tardif pour un nom de famille. Le nom doit plutôt être rattaché à l'occitan bicha (pot en terre). D'ailleurs, en occitan, le mot bichon existe : il désigne soit un panier à deux anses, soit une nasse à anguilles.

BIDAULT
Nom de personne d'origine germanique, Bidwald (bid = espoir + wald = qui gouverne).

BIENNAIS
Désigne celui qui est originaire de (la) Biennais, nom de plusieurs hameaux (35, 61, 76). On connaît notamment Biennais, chef-lieu de la commune d'Etaimpuis (76). Signification : sans doute l'expression 'bien aise', évoquant un lieu agéable. A noter dans l'Orne le hameau de Biennais à Omméel, et celui de l'Epine Biennais à Aubry-en-Exmes.

BISSON
Variante normande de Buisson (lieu buissonneux). Toponyme devenu patronyme

BLED
C'est le surnom probable d'un producteur ou d'un marchand de blé

BLIN
Blin est une forme contractée de Belin, nom qui désignait au moyen âge un mouton, un bélier. Le mot vient du néerlandais BEL ( = cloche). Dans le Roman de Renart, le mouton s'appelait Belin. En tant que nom de famille, c'est un sobriquet qui désigne soit tout bêtement un berger, soit un personnage violent et entêté, comme le bélier.

BODEY
C'est un nom de personne d'origine germanique, Bodo, formé sur la racine bod (= messager).

BONNET
Une certitude, il s'agit d'un diminutif de bon (catalan bo), avec le suffixe -ET. Deux interprétations sont ensuite possibles. Soit un nom de baptême, dont la popularité serait liée à saint Bonnet, évêque de Clermont au VIIe siècle, soit un hypocoristique de bon (bo), désignant un brave enfant, par opposition à Malet

BORDIER
Désigne le tenancier d'une borde (= ferme, métairie).

BOUCHER
Nom de métier, une précision cependant : au début, le boucher était celui qui abat les boucs (en fait les chevreaux). Mais, très vite, ce nom s'est substitué à l'ancien maiselier (disparu au XVe siècle) pour prendre son sens actuel

BOULANGER
forme picarde boulenc (= boulanger), issue elle-même du néerlandais bolle (= pain rond). Avant le XIIe siècle, on disait surtout en français pestour pour désigner ce métier

BOUSSARD
Nom de personne d'origine germanique composé des racines bos = mauvais, méchant et hard = dur.

BRAY
Originaire de Bray, toponyme très courant notamment en Picardie et en Normandie, qui vient du galois braco (= marais), latanisé en bracium.

BRIOIS
Désigne soit celui qui est originaire de la Brie, soit celui qui vient d'un village appelé Brie (par exemple dans l'Aisne ou la Somme).

BUISSON
Désigne celui qui habite un lieu-dit le Buisson ou en est originaire. Sens du toponyme : lieu buissonneux, mais aussi lieu où pousse le buis, il est difficile de faire un choix.

BULOU
Sens incertain. Il pourrait s'agir d'un nom de personne, ou d'un toponyme ayant le sens de tertre.

CASINE
C'est un matronyme formé sur Casin, diminutif de Nicaise qui est un ancien nom de baptême issu du latin Nicasius, d'origine grecque (formé sur nike = victoire), porté par plusieurs saints des débuts de la chrétienté

CHARBONNIER
Nom de métier, producteur de charbon de bois. Le nom est très fréquent en France. C'est dans l'Indre qu'il est le plus répandu

CHATAIGNIER
Deux possibilités : soit celui qui a les cheveux châtains, soit plutôt un lieu où pousse le châtaignier

CHAUVEAU
L'un des nombreux diminutifs de Chauve (surnom donné à une personne chauve)

CHOPPIN
En ancien français, le verbe chopiner signifie cogner, et un chopin est un coup violent. Apparemment le patronyme Chopin est donc un sobriquet appliqué à une personne violente.

CLEMENT
Nom de baptême (latin Clemens = bon, pacifique). Plusieurs saints ont porté ce nom.

COFFIN
Désigne par métonymie le fabricant ou le marchand de coffins, corbeilles ou paniers d'osier (bas-latin cophinum, emprunté au grec).

COUPPE
Il vient du latin cupa (= tonneau), et on pense qu'il s'agit le plus souvent d'un surnom métonymique donné à un tonnelier.

COUSIN
En tant que patronyme, le nom n'exprime sans doute pas un lien de parenté, mais a plutôt le sens d’ami très cher, comme c'est le cas notamment dans le Roman de Renart.

DAUPHIN
C'est un nom de personne, issu du latin Delphinus (qui semble correspondre au cétacé), qui fut très porté au moyen âge. On le rencontrait en Auvergne (écrit Dalfi) et en Dauphiné. C'est en effet parce que les seigneurs de la province s'appelaient Dauphin (certains pensent que le prénom a été alors emprunté à l'anglais Dolfin) que celle-ci a pris ce nom. Et, à la suite de l'annexion du Dauphiné par la France, le dauphin désigna le second fils du roi, puis l'aîné.

DAVIGNON
Il peut évidemment désigner celui qui est originaire d'Avignon (84) ou d'autres localités portant le même nom.

DESNOTS
Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit les Nots, nom de hameaux à Biéville (50), Bully (76) et Muzy (27). Plusieurs explications possibles pour le toponyme : marécage, conduit d'eau ou encore domaine appartenant aux Not, nom de personne d'origine germanique.

DUGUE
Désigne celui qui habite près d'un gué.

DUMONTIER
Originaire d'une localité ou d'un lieu-dit nommé le Montier. Ce terme, fréquent en toponymie, signifie monastère. Le patronyme semble surtout fréquent en Normandie E

ESNAULT
C'est une variante d'Ernault (r > s), qui lui-même correspond à Arnault), nom de personne d'origine germanique (arn = aigle + wald < waldan = gouverner).

FEUILLET
C'est un toponyme désignant sans doute un lieu ombragé, feuillu.

FILLARD
Difficile de savoir s'il faut le rattacher à fils (peut-être avec le sens de gendre, beau-fils) ou à fille (surnom d'un homme efféminé)

FLEURIDAS
Nom rencontré notamment dans l'Eure-et-Loir, où il est présent depuis le XVIIe siècle. Difficile de se prononcer sur son sens, car le nom existe comme toponyme (= lieu fleuri), mais dans le Massif Central et le Languedoc

FOUCHARD
C'est un nom de personne d'origine germanique, Folchard (folc = peuple + hard = dur).

FRET
Surtout porté dans l'Eure-et-Loir, c'est peut-être une variante de Auffret , nom de personne d'origine germanique, Adalfrid (adal = noble + frid = paix) par déglutination. A noter cependant l'existence de hameaux appelés le Fret, notamment en Bretagne.

FROYER
C'est un nom de personne d'origine germanique, Frodgari (frod = avisé, prudent + gari = prêt pour le combat).

GAILLOT
Il semble que le nom Gaillot soit à rapprocher de la gaieté. C'est en effet un diminutif (suffixe -ot) que l'on peut rattacher soit directement à l'adjectif gai, soit au verbe de l'ancien français galer, qui signifiait se réjouir, s'amuser, et qui a eu notamment comme dérivé

GALLIER
qui signifiait farceur, vaurien. Autre nom voisin, Gaillard, qui signifiait plein d'entrain, mais aussi vaillant. N'oublions cependant pas deux autres pistes, valables pour tous les noms commençant par gall ou gaill : un diminutif du nom de baptême Gall ou un diminutif de Gall = coq.

GALLAIS
Celui qui est originaire du Pays de Galles ou une variante de Galès, surnom donné à un homme de grande taille pour une autre ou encore vient de Galois, surnom donné à un bon vivant (sens de l'adjectif galois en ancien français).

GARDEL
Il s'agit sans doute d'un nom de personne formé sur la racine germanique ward (wardon = regarder, puis surveiller, garder), qui est à l'origine du verbe garder.

GAU
Toponyme catalan désignant un gué (variantes : gual, güell). On ne peut cependant négliger totalement la forme Gaus, nom de personne d'origine germanique (Gauso < Gaut = du peuple goth).

GAULTIER
Variante de Gauthier, nom de personne d'origine germanique, Waldhari (wald = qui gouverne + hari = armée), dans lequel le d s'est assourdi en t.

GESLAIN
Correspond au nom de baptême Gislain, Ghislain, qui est un nom de personne d'origine germanique, formé sur Gisalo (gisal = otage).

GOUJAT
Désigne un jeune homme, un domestique, un valet de ferme. Etymologie : ancien provençal gujat, dérivé de l'hébreu goya (= servante chrétienne, féminin de goy = non juif).

GRIMOULT
Surtout porté en Basse-Normandie, c'est une variante de Grimault (49, 53), nom de personne d'origine germanique (Grimwald : grim = cruel ou masque + waldan = gouverner).

GROUX
Il peut s'agir d'un toponyme désignant un endroit pierreux (également écrit Groue). On envisagera aussi une variante de Groult (forme contractée de Giroult, Geroult) Nom de personne d'origine germanique, Gerwald (ger = lance + wald = gouverner)

GUIBE
Surtout porté dans l'Orne, c'est une variante ou un diminutif de Guibert qui est nom de personne d'origine germanique, Wigberht (wig = combat + berht = brillant),

GUILLEPAIN
C'est un diminutif de Guillebaud, Guillebault, Nom de personne d'origine germanique, qui semble formé des racines gil = ardent et bald = audacieux.

GUIONT
Du nom de baptême Guy, d'origine germanique (racine wid = bois).

HACHE
Désigne le porteur d'une hache. Il pourrait en fait s'agir d'une variante de Haquin, qui désigne en wallon un domestique, mais qui est aussi un prénom au moyen âge (hypocoristique de Jean ou d'Isaac).

HEBERT
Nom de personne d'origine germanique, variante de Herbert (Hariberht < hari = armée + berht = brillant).

HODIERNE
Le nom est porté en Normandie, Semble une variante d'Audierne, nom de personne féminin d'origine germanique (Aldigerna : ald = vieux + gern = désireux).

HONNET
C'est un diminutif du nom de personne d'origine germanique Honno, Hunno (= ours en vieux norrois).

HUARD
Diminutif de Hue nom de baptême qui est une variante très répandue de Hugues (germ. hug = intelligence)

JANVIER
On peut évidemment penser au surnom donné à un enfant trouvé en janvier, mais il faut savoir que Janvier était aussi un nom de baptême, popularisé par plusieurs saints, notamment en Italie. C'est ce dernier sens qu'il faut retenir dans la plupart des cas.

JOLIVET
Diminutif de Joli, dont la forme primitive était Jolif. Désigne une personne gaie, joyeuse (le sens actuel de l'adjectif joli ne date que du XVe siècle).

JOLLY
Variante de Joly qui correspond à l'adjectif joli, mais avec le sens de gai, joyeux qui était le sien au moyen âge. On remarque la manie, remontant au moins à la Renaissance, de transformer le -i final en -y, pour des raisons essentiellement calligraphiques, qui se sont ensuite doublées d'un certain snobisme. Cependant ce Y final est d'une telle fréquence qu'il ne peut être expliqué par un seul phénomène de mode. Peut-être s'agissait-il aussi de marquer la présence de l'accent tonique sur la dernière syllabe.

JUMEAU
Surnom donné à un jumeau,

LABICHE
Le surnom pourrait désigner celui qui est doux comme une biche, mais était-ce bien dans cet esprit que nos ancêtres médiévaux voyaient l'animal ?

LAINE
Surnom donné au fils aîné d'une famille.

LAUBE
Il s'y écrit en principe Laubé. Il devrait s'agir d'une agglutination de l'Aubé (Aubé étant une autre forme du nom de personne Aubert, portée en Normandie).

LECOUFLE
Il correspond à l'ancien français escofle, escofe, qui désignait le milan ou le faucon crécerelle. Sans doute le surnom de celui qui dressait ces rapaces pour la chasse (ou un sobriquet donné à un homme cruel).

LEDOUX
Surnom donné à un homme doux (ou ironiquement à un homme brutal !).

LENOIR
Celui qui a le teint ou les cheveux noirs

LEVOYER
C'est sans doute l'équivalent du viguier, officier de justice. Peut-être aussi un officier chargé de la police des chemins (des voies).

LOUVEL
Sobriquet, vient de loup qui a deux valeurs : nom de baptême d’après saint Loup, évêque de Troyes au Vème siècle, qui arrêta Attila (son nom était d’ailleurs un surnom expressif, d’après l’animal) ou surnom d’après l’animal, désignant un homme farouche ou sauvage

LUNEAU
C'est le nom d'une commune de l'Allier (toponyme formé sans doute à partir du nom de personne gaulois Lunos). Peut donc désigner celui qui en est originaire ou dérivé de Lunel

LUNEL
Sans doute celui qui est sous l'influence de la lune, autrement dit une personne un peu extravagante (ce sens est attesté au moyen âge pour l'adjectif lunage, forme populaire de lunatique).

MANDEREAU
Patronyme surtout porté dans le Centre (36, 18, 41). C'est un diminutif de Mandier nom de personne d'origine germanique (Mandhari : mand = joie + hari = armée) ou hypocoristique probable de « mandrier » qui veut dire berger en ancien français

MARCHAND
Ce nom désigne évidemment un marchand. Origine : le latin mercatus (marché) a sans doute donné le verbe *mercatare, dont le participe présent *mercatantem est devenu marcheant, puis marchand.

MARQUET
Diminutif du nom de baptême Marc, en ancien français, a désigné aussi une espèce de chien

MARTIN
Le plus populaire des noms de famille, sous ses diverses formes. Saint Martin, évêque de Tours et partageur de manteaux, qui évangélisa la Gaule au IVe siècle, fut en effet considéré par les populations médiévales comme le symbole de la victoire du christianisme sur les traditions païennes. Etymologie : latin Martinus (dérivé du nom du dieu Mars).

MARVAIS
Nom porté autrefois dans l'Eure-et-Loir. Pourrait correspondre aux noms Marbais, Marbaix (59), désignant celui qui est originaire de la commune de Marbaix (59).

MEUNIER
Nom de profession

MONDEGUERRE
Les plus anciennes mentions connues du nom Mondeguerre se situent dans la Loire-Atlantique et l'Eure-et-Loir. Il est tentant d'y voir un toponyme, le 'mont de la guerre', reste à savoir si c'est la bonne solution et où situer un tel toponyme.

MUSLARD
C'est une variante de Mulard un dérivé de 'mule' qui a pu s'appliquer à un homme têtu (ou tout simplement désigner un conducteur de mules).

NAUDIN
C'est un hypocoristique de noms comme Arnaud ou Renaud, formé par aphérèse et suffixation

NOËL
Désigne en principe un enfant né pendant la période de Noël.

OUVRAT
C'est le participe passé du verbe ouvrer (= travailler), avec un sens qui reste à définir pour le nom de famille.

PELERIN
Désigne un pèlerin (du bas-latin pelegrinus, issu par dissimilation de peregrinus : celui qui voyage à l'étranger).

PENLOU
Il désigne celui qui habite un lieu-dit Penloup ou Panloup, endroit où l'on pendait le loup (selon une étrange coutume médiévale consistant à appliquer la sentence de la pendaison également aux animaux).

PETIT
Sobriquet désignant un homme petit

POPINEAU
Tous ces noms sont des diminutifs de Popin, surnom donné à une personnage replet ou au visage poupin.

PRESSAINVILLE
Désigne celui qui est originaire de Pressainville, hameau à Varize, dans l'Eure-et-Loir.

PRODHOMME
Il s'agit au départ du nom composé preux d'homme, qui désignait un homme loyal et sage. A aussi désigné un homme ayant beaucoup de connaissances. Le sens actuel ne date que du XIXe siècle.

RATIER
nom de personne d'origine germanique, Rathari (rad = conseil + hari = armée). Autre sens possible : l'ancien français ratier désignait un avare, également un voleur, un pillard.

RIGUET
c'est un diminutif des noms de personne d'origine germanique Rigard (= Richard) ou Rigaud.

RIOLLET
Fréquent dans l'Eure-et-Loir (variante : Riolet), le nom désigne un petit ruisseau.

RIOUX
le nom y est, tout comme Riou, une variante de Rio, ancien nom de personne breton, c'est un nom de personne formé sur ri (= roi), avec le diminutif -ou il a aussi le sens de ruisseau, cours d'eau (toponyme).

ROCTON
Toponyme ayant le sens de petite roche (petite forteresse située sur un rocher).

ROGER
Nom de personne d'origine germanique, Hrodgari (hrod = gloire + gari = lance).

ROUGEVENTRE
Porté notamment dans les Yvelines, c'est un sobriquet facile à comprendre (rouge ventre) mais difficile à interpréter de façon certaine (peut-être un autre nom du rouge-gorge ?).

ROUX
Sobriquet désignant celui qui a les cheveux roux

SALLES
Ce nom vient du germanique salla (= la salle). On pense qu'il désignait au départ une maison fortifiée (puis une grande maison). Plusieurs textes du Xe siècle mentionnent aussi son emploi comme nom de personne.

SEDILLOT
Porté dans l'Eure-et-Loire (variante : Sédilot) Il semble désigner celui qui a toujours soif (ancien français sedeillos = assoiffé). Autre possibilité : un dérivé de sedil (= siège).

SIMMETIERE
Nom de famille rare, a du désigner le gardien de cimetière

TALMON
Il devrait s'agir d'un nom de personne d'origine germanique, Talamund (tal = vallée + mund = protection). On notera cependant que Talmont est aussi le nom de deux communes (17, 85).

THERY
Vient de Thierry, nom de personne d'origine germanique, Theodoric (theod = peuple + ric = puissant).

THOREAU
C'est un diminutif de l'ancien français tor (à l'origine des patronymes Thor, Thore, Thorre), qui avait le sens de taureau. Sans doute sobriquet attribué à un homme fort ou fougueux

TOUZEAU
Le nom correspond à l'ancien français tosel (dérivé de toser = tondre, raser les cheveux), utilisé par métonymie pour désigner un jouvenceau

TREMEAU
Sens incertain. On peut cependant penser, tout comme pour le breton Trémel, à un nom d'arbre, le tremble. Autre possibilité : surnom d'un joueur ou d'un tricheur (ancien français tremeleor, celui qui joue au tremerel, sorte de jeu de dés, puis tricheur, trompeur).

TROCHARD
Si l'on admet l'hypothèse que la forme de départ serait torchu, il pourrait s'agir d'un sobriquet donné à celui qui est tordu, bossu. Par contre, avec trochu comme forme initiale, on n'obtient rien de bien satisfaisant, sauf peut-être un terme de vénerie désignant les bois du cerf, qui pourrait être un surnom appliqué à un mari trompé. Autrement dit, aucune certitude pour ce nom.

TURPIN
Ancien nom de baptême, issu du latin Turpinus, popularisé par l'un des compagnons de Roland de Roncevaux, l'archevêque Turpin (capable de fendre en deux d'un seul coup d'épée un cheval et son cavalier !). Turpinus vient de l'adjectif turpis (= laid, hideux).

VANIER
Nom de métier, désignant celui qui fabriquait des paniers pour vanner le grain, ou bien un vanneur.

VERDELET
C'est le plus souvent un toponyme (lieu verdoyant ou oseraie). Autre possibilité : diminutif de Verdel, qui a désigné le perroquet au moyen âge.

VILLAIN
Une certitude, le nom ne désigne pas quelqu'un de laid. N'oublions pas qu'il vient du latin villanus (= habitant de la villa, càd de la ferme, du domaine). Que représente-t-il vers le XIIe ou le XIIIe siècle ? Un paysan, et sans doute un paysan aisé (cf le catalan pagès), comme le montrent de nombreux exemples extraits des fabliaux, dont le vilain est l'une des cibles principales. C'est d'ailleurs les fabliaux qui sont à l'origine du sens moderne. Le mot a peu à peu désigné une personne vile, puis laide.

VINCENT
Nom de baptême issu du latin vincens (= qui triomphe). Saint Vincent aurait été martyrisé en Espagne en 304, lors des persécutions ordonnées par Dioclétien. Il résista à de nombreux supplices, dont le plus connu est celui du gril où on tenta de le faire brûler en ajoutant du sel sur ses plaies. Il ne se résolut à mourir que lorsqu'on eut décidé de l'étendre sur un lit douillet.