Vieux métiers

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BLATIER
Farinier, grainetier ou encore vendeur de blés et toutes autres sortes de grains, dans le pas de calais garçon meunier

BATTEUR D'HUILE
Meunier qui fabriquait de d'huile.

BORDAGER
Bordier, cultivateur qui occupe un bordage : terme d’ancienne coutume, dans une grande partie de l'Ouest, petite ferme, petite métairie que la famille fait valoir sans domestique ; synonyme de borderie.

CHARRON
Fabricant de chars, charrettes, tombereaux, brouettes et autres moyens de transporte particulièrement des roues

DÉBITANT D'EAU DE VIE
Cafetier ou vendeur ambulant

ECALLIER
Ouvrier d'une ardoisière, couvreur d'ardoises, en Picardie écaille est le nom de l'ardoise au 18ème siècle

GARDE DES PLAISIRS
Il y avait les « menus plaisirs du Roy » (Administration chargée des fêtes, bals, spectacles de la Cour, mais aussi baptêmes, mariages, sépultures, anniversaires royaux) et les « grands plaisirs du Roy » que l'on appelait ordinairement « les plaisirs » qui était les chasses royales. Un garde des « plaisirs » était un garde chasse du Roi.

MAITRE MENUISIER
Artisan patron menuisier. Anciennement le maître était celui qui, après avoir été apprenti, était reçu dans un corps de métier sous des formes régulières, ce qu'on appelait « passer maître », et qui donnait le droit de s'établir.

MANOUVRIER
Ouvrier qui travaille de ses mains et à la journée. Appelé aussi manouvrier, menu ouvrier, ouvrier de bras, brasier, suivant les pays et les époques. Très au-dessous du laboureur, le manouvrier n'a ni charrue, ni attelage suffisant. En général, il possède quelques parcelles, une petite maison, un petit jardin, quelques moutons et quelques poules, et il peut produire une partie des grains dont il a besoin ; il se situe donc, le plus souvent, au-dessus du pur journalier qui n'a que ses bras. Mais il doit travailler une partie de son temps, en particulier au moment des grands travaux d'été et d'automne (fenaison, moisson, vendanges, labours, semailles) pour le compte des laboureurs qui ont besoin d'une importante main-d'oeuvre saisonnière. En Picardie, mais aussi dans l’ouest, en Champagne, en Languedoc, régions textiles, le manouvrier-serger associe aux activités paysannes le travail de la filature et du tissage pour le compte des marchands-entrepreneurs de la ville voisine.

MARGUILLIER
Laïc, membre du conseil de fabrique*, chargé de participer à l’administration du temporel de la paroisse. Appelé aussi fabricien. *fabrique : tout ce qui appartient à une église paroissiale, les fonds et les revenus affectés à l’entretien de l’église, l’argenterie, le luminaire, les ornements, etc.

MULQUINIER
Ouvrier tisserand, travaillant à domicile, fabriquant des étoffes de batiste et linon. Après tissage, cette étoffe était grattée pour lui donner, sur l'une de ses faces, une fibre ressortant en un poil court et épais, en opposition au « velouté » dont le poil était moins dru et vertical, ainsi qu'au « drapé » dont le poil était couché. Ce tissu était considéré comme une marchandise noble et de grand prix, dont la fabrication demandait beaucoup d'habileté. A cette époque (1ère moitié du 19ème siècle), le métier était conduit à l'aide des bras et des pieds et le grattage se faisait à la main, avec une brosse composée de t^tes de chardons bloqués dans un cadre. La demande de chardons était telle que la collecte des chardons sauvages était insuffisante et qu'ils étaient cultivés en Normandie et en Provence. Etymologie : de mullequin (ancienne étoffe), alias molequin (vert mauve), du grec moloché (mauve. Synonymes : meulequinier, musquinier (Artois-Picardie), murquinier Cette profession était assez répandue au 18ème siècle dans le nord de la France. Ou celui qui s'occupe des préparations et du commerce des plus beaux-fils, particulièrement de ceux qui sont propres pour la fabrication des dentelles.

MENAGER
Dans la Picardie, l'Artois, la Flandre, tout petit propriétaire qui ne possède que quelques parcelles qu'il ne puisse cultiver qu'en utilisant le matériel du fermier chez lequel il travail ; c'est à peine le manouvrier de l'ancien régime.

PORTEFAIX
homme dont le métier est de porter des fardeaux

SCIEUR DE LONG
Ouvrier qui débitait les troncs d'arbre en planches, qui scie les poutres pour en faire des solives, ou bien des solives pour en faire des chevrons ; Les scieurs de long travaillaient à deux.

VALET DE CHARRUE
Ouvrier agricole