Prénoms « originaux »

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portés par nos ancêtres

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Angadrême
Angadrisma, vierge et abbesse, au septième siècle, honorée le 14 octobre. Née d'une famille illustre, Angadrème renonça de bonne heure à toutes les séductions du monde pour se consacrer à Dieu. Simple religieuse d'abord, puis supérieure du monastère d'Orver, elle pratiqua, dans une rare perfection, toutes les vertus chrétiennes. Sa charité pour les pauvres était sans bornes, et elle allait elle-même leur porter des secours et des consolations. Elle réunissait souvent dans son abbaye les habitants des campagnes, et leur adressait de simples et persuasives instructions. Les paroles de sainte Angadrème étaient si pénétrantes, disent les vieilles chroniques, que tous ceux qui avaient le bonheur de l'entendre étaient touchés jusqu'aux larmes et remerciaient la bonté divine de leur avoir donné d'ouïr et de voir une si sainte abbesse. Sainte Angadrème est la patronne de Beauvais.

Athanase
Se fête : le 2 Mai Etymologie : d'origine grecque : "athanatos", immortel Saint Athanase d'Alexandrie : Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'évêque d'Alexandrie au concile de Nicée en 325. Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité. Devenu lui-même évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Egypte et dans l'Eglise entière. Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle de Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l'empire. C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil : deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Egypte. Il fut même accusé d'avoir assassiné l'évêque Arsène d'Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase. Son œuvre théologique est considérable.

Aubierge
Honorée le 7 juillet (7ème s.) ou Edelburge, venue du Pays des Angles pour embrasser la vie monastique en Ile de France. Elle était en effet la fille d'Anna, roi de l'Est-Anglie, mais comme aucun couvent ne lui convenait, elle s'en vint sur le continent à l'abbaye de Faremoutiers dont elle fut l'abbesse.

Cordule
Cordula, martyre à Cologne, honorée le 22 octobre.

Eustathe
Eustathius (calme, tranquille, en grec), patriarche d'Antioche au quatrième siècle, honoré le 16 juillet. Eustathe fut d'abord évêque de Bérée, en Syrie, et s'acquit une grande considération dans L'Église, plus encore par son éminente sainteté que par son savoir et son éloquence. Transféré, malgré lui, sur le siège d'Antioche, il assista au concile de Nicée et combattit les ariens. Ses ennemis parvinrent à le faire déposer dans un conciliabule tenu à Antioche ce qui excita une sédition parmi le peuple de cette ville, qui vénérait son pasteur. Cette sédition fut un prétexte dont se servirent les ennemis du saint patriarche pour le calomnier auprès de l'empereur Constentin, qui l'exila dans la Thrace, puis en Illyrie. Saint Eustathe mourut dans l'exil.

Liévin
(Saint), Livinus, martyr à Ninove, en Belgique, honoré le 12 novembre

Lugle
Luglius, particulièrement honoré à Montdidier, dans le diocèse d'Amiens, le 23 octobre.

Mommelein
Saint, Mommolenus, évêque de Noyon, honoré le 16 octobre

Onuphre
Saint Onuphre vivait quatrième siècle dans le sud de l'Egypte (Thébaïde) Du grec onux, pour ongle et phore, pour porter voilà l'éthymologie du prénom. Sa statue dans l'église de Biville serait conforme à son véritable aspect. Saint Onuphre se fête le 12 juin. Anachorète en Egypte (+ 400) Le comte Paphnuce visitait les moines d'Egypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés :"N'est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen Age tant en Orient qu'en Occident.

Pantaléon
(tout miséricordieux, en grec), médecin, martyr à Nicomédie, au quatrième siècle, patron des médecins, honoré le 27 juillet.

Restitute
(Sainte), Restituta, vierge et martyre, particulièrement honorée à Naples, le 17 mai. Santa Ristituta di Calinzana (Sainte Restitute de Calenzana). La vie de Santa Ristituta est assez obscure : certains hagiographes situent son martyre en l'an 225, les autres, en 303. Née en Corse, Sainte Restitute était la petite-fille d'un ex-centurion de la flotte prétorienne de Ravenne, nommé Caïus Caninus Germanus, qui vint s'établir à Lurinum, en Balagne. Il commandait là une cohorte recrutée dans la région d'Ulmia après avoir obtenu une concession territoriale. Ristituta naquit donc dans une famille païenne et se convertit au christianisme lorsqu'elle fut jeune fille. Très vite, elle fut dénoncée à Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne. La cruauté de ce chrétien apostat fut sans limite pour tenter de faire renoncer la jeune fille à sa foi. D'abord battue avec des nerfs de bœuf, puis lapidée, Ristituta fut jetée dans un brasier mais ne brûla pas. Elle survécut encore miraculeusement à toute une succession de supplices : sa chair fut d'abord labourée avec des peignes de fer ; du lait et non du sang suinta de ses plaies, prodige qui provoqua la conversion d'un certain nombre de soldats. On voulut ensuite la noyer en mer, mais elle fut sauvée par un morceau de liège qui la ramena vivante sur le rivage, tandis que ceux qui cherchèrent à l'immerger périrent noyés. Confrontée de nouveau au préfet, Santa Ristituta le traita de renégat. Ses bourreaux eurent finalement raison de sa vie en lui tranchant la tête ; cela se passait à Calvi, un 21 mai. Elle mourut en même temps que cinq autres martyrs : Parthée, Parthénopée, Pargoire, Domnisius et Veranus. D'après la légende, les six martyrs se relevèrent, ramassèrent chacun leur tête et parcoururent ainsi environ quatre kilomètres pour aller la déposer en un lieu appelé Mara (proche de Sainte-Catherine). Dans la nuit qui suivit, des Chrétiens vinrent ramasser leurs corps pour les ensevelir à Ulmia, au lieu-dit Loru. Là, on y bâtit un petit mausolée, et plus tard, une église.

Rhodène
sainte à Levroux (Indre) C'était une disciple de St Sylvain à qui est dédié la basilique de Levroux Il y a une fontaine guérisseuse, Ste Rhodène étant invoquée pour les maux de tête

Rufine
Rufina, vierge et martyre à Rome, honorée le 10 juillet.

Scaliberge
Vierge, fut donnée en mariage à Saint-Arnoul, par Clovis dont elle était la nièce. Elle mourut vers 540 à Clairefontaine (78), où elle c’était retirée après la mort de son époux, honorée le 11 octobre

Scholastique
Se fête le 10 février Abbesse de Palumbariola 480-543 Sainte Scholastique était la soeur de saint Benoît. Comme lui, elle décida très jeune de se consacrer au Christ, d'abandonner ses biens aux pauvres et de se retirer dans le monastère dont elle devient l'abbesse. Elle demandera d'ailleurs à son frère de la diriger dans son office. Chaque année, quelques jours avant le carême, Scholastique et son frère se retrouvaient dans une maison située à mi-chemin entre leurs deux monastères, pour s'entretenir des choses spirituelles. Une fois, Scholastique souhaita prolonger leurs discussions tandis que Benoît décidait d'y mettre fin pour retourner à son monastère comme la Règle le lui imposait. La pluie se mit alors à tomber avec une telle violence qu'il était impossible de sortir de la la maison. Scholastique dit alors à son frère : "Je vous ai demandé une grâce, vous me l'avez refusée. J'ai prié le Seigneur, il m'a exaucée." Elle mourra trois jours après. Benoît, de sa cellule, verra son âme monter au ciel sous la forme d'une colombe entourée de lumière

Septime
Septimius, moine à Carthage, martyr au cinquième siècle, honoré le 17 août.

Servais
Servius : Les origines de Saint-Servais sont incertaines (arménien selon certains auteurs, juif selon d’autres). Évêque de Tongres (en Belgique flamande). Il accueille et procure un asile à Saint-Athanase qui a été condamné à l’exil par les Ariens. Il tente également de chasser l’évêque hérétique qui siège à Cologne. Doté du don de prophétie, il aurait prédit que les Huns envahiraient la Gaule au siècle suivant (+ 384) Saint-Servais est le troisième et dernier des trois ‘Saints de glace’. Il est invoqué pour soulager les rhumatismes et tous les problèmes reliés aux pieds et aux jambes (douleurs, boitement, etc.). On lui demande aussi d’intervenir pour faire fuir les souris et les rats, honoré le 13 mai

Sixte
Sixtus, pape, le premier de ce nom, martyr à Rome, au deuxième siècle, honoré le 6 avril, pape, le deuxième de ce nom, martyr à Rome, au troisième siècle, sous Valérien, honoré le 6 août.

Ubalde
Ubaldus, évêque de Gubbio, en Ombrie, au douzième siècle, honoré le 16 mai.

Védastine
forme féminine de Vaast vient du latin Vedastus qui est la forme ancienne de Gaston

Vénérande
(Sainte), Veneranda, vierge et martyre en Champagne, honorée le 14 novembre.

Vindicien (ne)
vient du latin Vindicianus, honoré le 11 mars. Fils d’une famille de l’Artois, il passe les premières années de sa vie religieuse avec une dizaine de solitaires dans une petite retraite fondée par Saint-Éloi et où ce dernier venait se retirer pour échapper à sa lourde charge à la cour. Les deux hommes s’apprécient mutuellement et Vindicien devient le disciple de Saint-Eloi. Vers 675, Vindicien est choisi pour succéder à Saint-Aubert comme évêque d’Arras et de Cambrai. Lorsque Saint-Léger est sauvagement assassiné sur les ordres d’Ebroïn, le maire du palais, Vindicien est chargé de faire une représentation auprès du roi Thierry. Ce dernier, qui a reconnu la faute, distribue avec largesses en guise de repentir, ce qui permet de terminer la construction du monastère de Saint-Vaast. Reconnu pour avoir courageusement dénoncé les excès des rois mérovingiens et pour s’être élevé contre les pouvoir accordés aux maires du palais, Vindicien passe les dernières années de sa vie à l’abbaye de Saint-Vaast (vers 620- vers 712), honoré le 11 mars

Waast
Se fête le 6 Février Etymologie : d'origine germanique : "gast", hôte Vedastus, évêque d'Arras au sixième siècle, honoré le 6 février. Saint Vast fut d'abord prêtre dans le diocèse de Toul, et chargé d'instruire Clovis lorsque ce prince se prépara à recevoir le baptême. Il seconda ensuite, pour la propagation de l'Évangile, les travaux de saint Remi, qui le sacra évêque d'Arras. Saint Vast, après avoir rempli dignement tous les devoirs d'un bon pasteur, mourut en 540, et fut inhumé, près d'Arras, dans un lieu où, depuis, fut fondée la célèbre abbaye dite de Saint-Vast.

Warand
Chronique de Warand le Pérégrin sur son voyage en Terre Sainte